Compiègne, les remparts, le théâtre impérial, les maisons à pans de bois, l’hôtel de ville avec son beffroi. Et surtout le château de Compiègne. La ville des têtes couronnées. Il faut dire qu’elle en a vu passer un paquet depuis Clovis qui a vécu dans le premier château. Enfin bon ne nous emballons pas hein. Ca n’avait rien à voir avec le beau bâtiment d’aujourd’hui. Il faut plutôt imaginer une espèce de tour ronde tout en bois, limite genre château d’eau, entourée de palissades et d’un fossé. Et on dort à plusieurs dans la même pièce. Il n’empêche.
Toutes les dynasties ont aimé Compiègne et ont marqué le château de leur empreinte. Charles le Chauve amène la pierre. Charles V en fait une forteresse dans le plus pur style du Moyen âge. François 1er le met au goût de la renaissance. Il faut dire que les rois adorent chasser et que la forêt de Compiègne c’est le nec plus ultra en matière de gibier. Louis XIV y vient souvent mais il s’en lasse. Trop à l’étroit même si on parle pourtant déjà de Palais Royal. Son successeur, en revanche, adore Compiègne. Louis XV aime tant Compiègne qu’il imagine un temps en faire sa résidence en lieu et place de Versailles. Il fait bâtir un nouveau château en suivant les idées géniales d’Ange Jacques Gabriel, celui à qui on doit l’opéra de Versailles et la Place de la Concorde. C’est à cette époque que le château prend son étonnante forme triangulaire. C’est là que Marie Antoinette est accueillie officiellement par le grand père de son nouvel époux, le duc d’Anjou qui deviendra Louis XVI.
La Révolution vide entièrement le château qui revient au goût du jour et sera l’un des séjours préférés des deux Napoléons. Napoléon III aime à se promener dans les jardins avec Eugénie sa femme. Romantique quand il veut, l’empereur offrira une broche dite « du trèfle de Compiègne » pour rappeler à sa femme ce trèfle à trois feuilles brillant de rosée qu’elle a ramassé et qui l’a ému. La classe à dallas. Après le 2nd empire, le château est devenu ce qu’il est toujours aujourd’hui : le musée national du Palais de Compiègne.
Parmi les nombreux talents qui sont passé à Compiègne il y a celui qui se faisait appeler « chef » alors qu’il n’était pas empereur. Cet homme c’est le génie des fourneaux. Il s’appelait Antonin Carême. S
August 28, 2020 at 11:11AM
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Compiègne ville royale et impériale - France Bleu
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